La céramique a son incidence sur moi, ma pensée et mon geste artistique et, vice versa • Mes objets de pensée, je marque directement sur la matière ce que j’associe par la pensée, en les modelant, ainsi j’en garde la matérialisation, ce moment et cette pensée s’inscrivent là pour ma mémoire comme repères • J’ai pensé mes scènes vivantes par mes céramiques, proche d’elles • Par elles, j’affine ma perception et la sensibilité de mon corps et la représentation interne que j’en ai • Extensions • La céramique fait corps et pensée avec mon geste performatif • Par leur étrangeté et leur forme archaïque, mes modelages ancre le passage entre réel & imaginaire, nous empruntons (empreintes) en collant nos mains à l’intérieur, (remontons) le chemin des origines, sensations originelles qui parcourent et remontent notre corps intérieur en entier • sc, 2018
Tigre, 2016
Le même, 2016
Corps, crayon de couleurs, pigments, 2017
“Pourquoi les couleurs ne pourraient pas être les sœurs des douleurs” (Hugo von Hofmannsthal) 1907″ (sité par P C)
Sexe, pour le Nönude Homme Amour, 2020
Corps entre aile, céramique 2019
Les Bottes de Péteux, RELIEFS Cassenti, pour l’intervention de Olivier Chebab, 2018
Les Jambes pain de sucre, réalisées pour Visons ., 2015
Assassinat Frelaté, 2016
Ma langue de feu et poupée / Loges de Reliefs Cassenti au Générateur, juin-juillet 2018
Lave
L’impossible, lisant le journal de Yanaihara IsakuAvec Giacometti, Editions Alia, 2017 • Photographies Bernard Bousquet • Le Générateur, 2018 – Géraldine Métanoïa – SC – Alain Wagner
« Mon corps était cette poudre. « (Y. H. – Cercle)
Les fourrures se hérissent, le renard autour de mon cou se dresse. Cette poudre fait corps avec mes objets céramiques. Ces mêmes objets qui traversent et font pivoter mes scènes live. Louverture, le Générateur, 2015